Adolphe Roehn

La couronne de fleurs datée 1840 ; Adolphe Roehn nous livre une peinture féminine, délicate d’une grande finesse picturale .

Huile sur toile
Signée Roehn fils et datée 1840 en bas à gauche, sur la tranche du banc.
Dimensions : 40,5 x 32,5 cm
Avec cadre : 63,5 x 57 cm
Prix : 5500 euros

Symbolique de la couronne de fleurs

Une jeune femme élégamment vêtue est assise sur un banc en pierre dans un parc. Une femme derrière elle dispose dans sa chevelure une couronne de fleurs fraiches aux couleurs assorties à sa robe de satin rose et beige.
Le chapel de fleur n’est pas qu’un objet esthétique ou parfumé qui augmente la grâce de ceux qui les portent autour de la tête, il est aussi parfois porteur de sens caché. Elle peut célébrer le printemps. Ce symbole de la renaissance de la nature .
C’est également une parure jouant un rôle important dans les jeux de l’amour. Les filles et les jeunes femmes ont toujours porté la couronne comme symbole de pureté et de fertilité. La simplicité touchante de la couronne de fleurs séduit encore aujourd’hui par sa délicatesse et sa poésie.

Une peinture féminine, raffinée d’une grande délicatesse

Grâce, délicatesse, subtilité, raffinement; le charme opère dans cette peinture.
Une très jolie lumière fait miroiter le satin de la robe et éclaire les visages. L’oeuvre témoigne d’une maîtrise technique, notamment dans le rendu des étoffes, la délicatesse des visages, la frondaison des arbres. L’arrière plan est également travaillé, les deux femmes se trouvant dans un très beau parc arboré, décoré de sculptures, fontaine, fleurs…

Biographie

Fils du peintre Adolphe Roehn, Jean-Alphonse Roehn entre tôt à l’École des Beaux-Arts de Paris et devient l’élève du baron Gros et de Jean-Baptiste Regnault.

Il expose régulièrement au Salon où il obtient une médaille d’or en 1827, se spécialisant dans les scènes de genre inspirées du siècle d’or néerlandais. 

Robert Lefèvre a peint son portrait (château de Versailles).

Musées

• Paris, musée d’Orsay : Le Braconnier, 1834,

• Dijon, musée Magnin : La Leçon de dessin, vers 1827

• Rouen, musée des beaux-arts : Le Bâton de vieillesse, vers 1852,

• Strasbourg, musée des beaux-arts: Le Peintre et son modèle.

• Versailles, château de Versailles : Le Joyeux Voisin.

• Tarbes,musée Massey : Boissy d’Anglas présidant la séance de la Convention du 1re prairial an III, salue la tête de Feraud, député des Hautes-Pyrénées.

Source

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Alphonse_Roehn