Henri Doucet

Une oeuvre du peintre coloriste Henri Doucet de 1906-1907, représentant la Fontaine Médicis au jardin du Luxembourg à Paris. Une toile aux couleurs flamboyantes mêlant fauvisme et pointillisme.

Huile sur toile
Dimensions : 70 x 60 cm
Prix: vendu

Un chef d’oeuvre de 1906-1907 de Henri Doucet à la touche pointilliste.

C’est à cette même période, entre 1906 et 1907 que son nom apparait sur les registres des Salons annuels.
Il revient de son voyage de Saint Tropez, séjour durant lequel il a pu apprécier et expérimenter le pointillisme de Signac qu’il va mettre en application dans cette toile représentant « Le jardin du Luxembourg »

Henri Doucet , un peintre coloriste talentueux. Une oeuvre aux couleurs flamboyantes et fauves.

Henri Doucet s’est attaché aux problèmes de la lumière.
Quoi de mieux que le jardin du Luxembourg pour explorer les variations lumineuses!
Il intègre à sa palette les couleurs vives des fauves, ayant été témoin de l’exposition du Salon d’Automne de l’année 1905 à partir duquel Henri Matisse et André Derain imposent leur nouvelle vision esthétique.

Il nous livre ici une toile à la luminosité exacerbée.

Biographie

Issu d’une famille d’ouvriers et de paysans, Henri Doucet nait à Pleumartin en 1883.
Remarqué pour ses talents de peintre, il fit ses premières études sous la direction du professeur M. Mourgeon, à Châtellerault.

Henri Doucet s’installe à Paris et travaille à la décoration des pavillons de l’Exposition universelle de 1900.

Résidant rue de Buci, il dessine d’après l’antique dans les galeries de l’École des Beaux-Arts et décide de se consacrer à l’étude de la peinture. Le peintre Jean-Léon Gérôme remarque ses talents et le fait travailler dans son atelier. Il passe le concours d’entrée à l’École des Beaux-Arts et arrive second, grâce à cela la ville de Châtellerault et le département de la Vienne lui accordent une bourse d’études. Il étudie à l’École des Beaux-arts jusqu’en 1907.

En 1905, il effectue un séjour à Saint-Tropez où il rencontre Paul Signac qui l’initie à la technique néo-impressionniste. La même année, il entreprend un voyage en Italie où il visite Milan, Rome, Venise, Padoue, Florence, Sienne et Naples.

Henri devient l’élève de Gabriel Ferrier, puis de Jean-Paul Laurens qui lui enseigne l’art des grandes compositions pour finir élève de Henri Martin avec lequel il travaille sur les décors du Capitole de Toulouse.

Il fréquente le monde artistique de la Belle Époque. Artiste pluriel, s’essayant à différentes pratiques simultanément : peinture, sculpture, arts décoratifs allant jusqu’à s’intéresser aux costumes et décors de théâtre, sa production artistique illustre sa curiosité et la volonté d’initier un style personnel.

Son parcours le conduit jusqu’en Italie, puis à Londres et enfin à Villeneuve-lès-Avignon et, partout, il croise les représentants des mouvements d’avant-garde.

Rattrapé par la Première Guerre mondiale, il meurt précocement dans une tranchée du front de l’Est en 1915, à seulement 32 ans.

Disséminées à travers l’Europe (Roubaix, Paris, Saint-Tropez, Londres, Copenhague, Oslo…), ses créations sont conservées dans de nombreuses collections, publiques ou privées. En France, les Le Grand Atelier, Musée d’art et d’industrie de Châtellerault et Musée Sainte-Croix, Poitiers possèdent à eux deux une trentaine d’œuvres de la main de ce peintre poitevin au destin foudroyé.

Expositions

• Octobre-novembre 1908 : Salon d’automne, Paris

• Décembre 1909 – juin 1910 : International Exhibition of Paintings, Sculpture, Prints and Drawings, Odessa, galerie Vladimir Izdebsky

1911 : XXII. Ausstellung der Berliner Secession, Berlin

• Octobre-décembre 1912 : Second Post-Impressionist Exhibition. British, French and Russian Artists, Londres, Grafton Galleries

• Février 1913 : Exposition de toiles, Paris, Galerie Eugène Druet

• Février-avril 1913 : Armory Show, New York ; puis Chicago

• Octobre 1913 – janvier 1914 : Post-Impressionist and Futurist Exhibition, Londres, Doré Gallery

• Janvier 1914 : The Grafton Group. Vanessa Bell, Roger Fry, Duncan Grant. Second Exhibition, Londres, Galleries of the Alpine Club

• Mai-juin 1914 : 46. výstava S.V.U. Manes v Praze, Prague, Pavilion du Jardin Kinsky

Reconnaissance posthume

En 1919, le Salon d’Automne présente les œuvres du peintre pour l’exposition des artistes morts pour la patrie. Le Salon des indépendants réalise une rétrospective sur l’artiste en 1926. Puis en 1948, Marc Sandoz, conservateur des musées de Poitiers, organise une rétrospective. En 1975, les Amis de l’Abbaye de Créteil, organisent une exposition aux Archives du Val-de-Marne en hommage à Henri Doucet.

Bibliographie

• René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 423

•« Dictionnaire des Petits Maitres de la peinture 1820-1920 » P.Cabanne G. Schurr

Musées

En france,

  • Saint-Tropez, musée de l’Annonciade
  • Poitiers
  • Chatellerault
  • Gray

A l’étranger

  • Londres , Courtault Institute
  • Copenhague

Source

https://www.alienor.org/collections/personne/6726-doucet-henri

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Doucet