Claude Firmin
Le repas, datée 1899
Huile sur panneau
Signée et datée en bas à droite
Dimensions : 46 x 55 cm
Avec cadre : 69 x 78 cm
Prix: sur demande
« Claude Firmin, le peintre saisissant des intérieurs traversés d’un reflet de soleil ou empourpré d’un feu de forge », in« Mémoires de l’Académie de Vaucluse », 1919, p. 15
Claude Firmin expose aux Salons parisiens. Ses tableaux sont remarqués, certains sont acquis par l’État. Les scènes d’intérieur ont le plus grand succès : il accorde une importance à l’éclairage et à l’atmosphère, qu’il restitue avec justesse.
Ici, il représente l’un de ses sujets de prédilection. Cette scène d’intérieur rassemble une famille autour d’un déjeuner. Les fils et le père sont assis à table, la mère est debout et verse de l’eau dans un plat. La soupe, posée sur la table, fume dans les assiettes, la lumière traverse la vapeur et fixe l’atmosphère silencieuse du moment du repas. Les têtes sont piquées vers l’assiette.
La lumière, qui entre en contre-jour dans l’intérieur cossu, découpe la silhouette des protagonistes. L’intérieur est habillé selon le goût du Sud de la France : des meubles familiaux, jusqu’à la table à manger et les saucissons suspendus au plafond, le peintre restitue l’intérieur typique avec réalisme.
Claude Firmin dit le Goy (le « boiteux » en provençal) est un peintre du sud de la France. Il partage ses études et sa vie entre Avignon et Paris, au 54 rue de Seine dans le VIe arrondissement. À la capitale, il fréquente l’atelier de Léon Bonnat, que le maître surnomme « mon meilleur élève ».
Par la suite, il poursuit ses études aux Beaux-Arts d’Avignon, où il est nommé professeur, puis directeur de l’école. L’hôtel de ville d’Avignon conserve sur ses murs les fresques que la mairie lui a commandité. Peintre et enseignant émérite, il est nommé Chevalier de la légion d’honneur en 1937 et obtient de nombreux prix, dont le prix du dessin du musée Calvet.
Musées :
• Musée Calvet (« Portrait de Noël Biret, maître ferronnier »), Musée Louis Vouland
Bibliographie :
• « Annuaire du commerce Didot-Bottin, 1909 », Paris, Didot-Bottin, 1909, p. 303
• « Mémoires de l’Institut historique de Provence, 1924–1949 », Tome 1, Marseille, Siège historique de Provence, 1927, p. 121
• « Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1882-1949, année 1919 » Tome XIX, Avignon, Dominique Seguin Imprimeur-Éditeur, 1919, p. 15