Henri Pontoy
Un tableau orientaliste de Henri Pontoy représentant une scène de marché à Essaouira au Maroc, circa 1930. Une touche généreuse et sculptée, des couleurs chaudes et lumineuses illuminent la scène
Huile sur toile
Signée en bas à droite
Dimensions: 33 x 41 cm
Avec cadre: 49 x 57 cm
Prix : 6500 €
Essaouira, cité historique et romantique
Henri Pontoy a posé son chevalet à Essaouira dans un des marchés de la ville, les arcades sont basses et la cour intérieure rectangulaire; on reconnait l’architecture de l’historique ville fortifiée datant de la fin du18ème siècle. Il utilise les arches pour un cadrage insolite.
Une palette fraiche et lumineuse et une matière sculptée et onctueuse
Henri Pontoy, comme à son accoutumée, utilise des couleurs chaudes et lumineuses. Des roses, des violines, des verts et des bleus égaient la scène.
Il joue avec l’ombre et la lumière et sculpte sa matière onctueuse avec habileté .
Biographie
Henri Pontoy est un peintre orientaliste né à Reims. Il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Luc-Olivier Merson. Pontoy fréquente l’Ecole de Barbizon illustré par des peintres de renom comme Jean- Baptiste Camille Corot et Jean-François Millet. La peinture en plein air, telle qu’elle est conçue par les paysagistes de l’Ecole de Barbizon, conditionnera ensuite son approche.
Il expose ses peintures au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts, au Salon d’Automne, au Salon des Indépendants ainsi qu’au Salon des artistes orientalistes algériens.
En 1926, il est titulaire d’une bourse de voyage de la Société coloniale des artistes français qui lui permet de voyager en Afrique du Nord, notamment en Tunisie où il devient sociétaire du Salon Tunisien. La même année, il se rend au Maroc qui le subjugue. Il réside plusieurs années vers 1930 à Ouarzazate où il fait la connaissance du peintre Jacques Majorelle. Il devient professeur des arts et lettres au lycée Moulay Idriss à Fès pendant 14 ans, tout en exposant régulièrement à la galerie Derche à Casablanca.
En 1947, Jacques Majorelle propose à Henry Pontoy de l’accompagner en Guinée. Ensemble, ils parcourent la région très boisée de Fouta-Djalon. « Majorelle peignait des nus et moi des paysages. »
Il obtient le prix du Cameroun en 1951. Il est lauréat 1933 du grand prix de la ville d’Alger.
Henry Pontoy privilégie la peinture en plein air dans une démarche réaliste. Sa palette fraîche, aérée et aux couleurs chaudes, tant en huiles qu’en aquarelles, a toujours rencontré un vif succès.
Il est l’un des derniers représentants français de l’orientalisme trouvant son apogée dans l’entre-deux-guerres.
Henry Pontoy a vécu au Maroc de 1927 à 1965, date à laquelle il a quitté ce pays pour s’installer à Aix-en-Provence, où il est décède en 1968.
Expositions
• Oran, janvier 1925
• Alger et Tunis,: 1926
• Salon d’automne à Alger, 1926
• Alger, 1933, Salon des artistes orientalistes algériens
• Alger, décembre 1938, Salon de l’Union artistique de l’Afrique du Nord
• Alger, janvier 1947, exposition miroiterie d’art
Bibliographie
• Dictionnaire Bénézit
• Alfred Rousse, 28e salon des artistes orientalistes algériens, 1927.
• Stéphane Richemond, Les Salons des artistes coloniaux, Éditions de l’Amateur, 2003
• Gérald Schurr et Pierre Cabanne, Dictionnaire des petits maîtres de la peinture, Éditions de l’Amateur, 2003.
• Élisabeth Cazenave, Les artistes de l’Algérie, dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs 1830-1962, Éditions Bernard Giovanangeli, 2001.
Source
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Pontoy
https://www.expertisez.com/magazine/henri-jean-pontoy