Albert Dabat

Une peinture de Albert Dabat, grand orientaliste algérois, représentant la baie d’Alger vue des hauteurs de la Casbah. Il transcrit, avec poésie, un effet de lumière et de reflets sur la mer et la ville au soleil couchant d’une grande modernité.

Huile sur carton
Signé en bas à droite
Dimensions : 49 x 60 cm
avec cadre : 54,5 x 64,5 cm
Provenance: Collection Charles Simian.
Prix : 6500 €

La baie d’Alger, une source d’inspiration pour de nombreux artistes.

La ville blanche et ses environs ont fasciné et inspiré des générations d’artistes venus de tous les horizons .
Dans notre tableau, Albert Dabat se place sur les hauteurs de la vieille ville d’Alger, il peint la vue sur les toits des maisons blanches de la Casbah en vue plongeante jusqu’à la mer. On distingue l‘amirauté sur la gauche.
Le ciel et la mer occupent une place de choix, la moitié du tableau laissant libre cours aux jeux de lumière entre ciel et mer.

Une technique d’une grande modernité et un coloriste hors pair  

Doté plus qu’un autre du « sens du mystère pictural » Albert Dabat est Novateur.
Une jolie harmonie de couleurs où bleus et roses s’entremêlent alliée à une construction moderniste précurseur de De Staël apporte à cette oeuvre une poésie et un charme indéniable.

Biographie 

Albert Dabat fait partie de L’École d’Alger. Il fut l’un des peintres orientalistes les plus originaux de ceux qui naquirent en Algérie dans la deuxième moitié du XIXème siècle et symbolisa le « Nouvel essor » de la peinture algérienne au début du XXème siècle.

Né à Blida en Algérie, il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger. 

Muni d’une bourse du gouvernement général, il part compléter sa formation à Paris où il va travaille dans les ateliers de Benjamin-Constant et de Jean-Paul Laurens à l’Académie Julian entre 1893 et 1898.

Il obtient les prix Chenavard et Fortin et retourne ensuite en Algérie en 1899 où ses peintures connaissent un vif succès. 

Alfred Dabat expose au Salon des Artistes français de 1899 à 1935 et devient membre du jury du Prix de Rome et du jury des Artistes français qui lui ont décerné le prix Henner.

En 1928, il expose les « Baigneuses », « Ouled Naïl » et l’Etat lui achète « La Danseuse rouge », la « Femme à l’orange » et les « Baigneuses ». 

Son œuvre occupe une place de premier plan dans la peinture moderne du musée municipal d’Alger, créé en 1908.

Bibliographie

  • Elisabeth Cazenave-«  Les artistes de l’Algérie » . Bernard Giovanangeli Editeur, Association Abd-el-Tif .
  • Victor Barrucand – «  L’Algérie et les peintres orientalistes en 1930 » Edition du Tell 2005

Musées

• Paris, musée d’Orsay, Petit Palais

  • Bourg-en-Bresse, Musée de Brou
  • Alger, musée national des Beaux-Arts

Source

https://blidanostalgie.pagesperso-orange.fr/artistes/peintre/dabat.htm

https://fr.wikipedia.org/wiki/École_d%27Alger

http://alger-roi.fr/Alger/arts/textes/36_alfred_dabat_algerianiste_121.htm