Auguste-Théodore DESCH (1877 – 1924)

Une scène de vie estivale, colorée, vivante et paisible par le peintre lorrain Auguste, Théodore Desch, circa 1920.

Huile sur carton
Signée en bas à gauche
Dimensions : 58 x 84 cm
Avec cadre : 77 x 106 cm
vendu

Auguste Théodore Desch, un artiste lorrain reconnu et apprécié dont les oeuvres s’inspirent des scènes de la vie quotidienne et familiale.

« Des ébauches très colorées, presque fauves, des pastels qui font songer à Toulouse-Lautrec. Un thème central et abondamment décliné: la vie quotidienne et familiale. » – Gérald Schurr

Auguste Théodore Desch tire son inspiration de la vie quotidienne et parvient à la sublimer avec talent. C’est sur une terrasse ensoleillée entourée de végétation que le peintre nous invite à profiter des beaux jours. L’ambiance est détendue et paisible. Nous aimerions faire partie de la tablée. Le paysage environnant est contrasté et resplendissant.

Auguste Théodore Desch, un peintre coloriste d’une grande subtilité à la touche forte et puissante.

« Le coloris de Desch ! Quelle merveille de puissance, de finesse et de variété ! Desch est un artiste aussi fécond que subtil. » – Pol Simon

Notre tableau témoignage de son habilité à manier les couleurs.
Sa touche forte et puissante se démarque du post impressionnisme.

Biographie

Auguste Desch, peintre et graveur français né à Nancy, est à la fois portraitiste et peintre de scènes de genre. Il est l’élève de Jules Larcher à l’École des beaux-arts de Nancy, puis de Léon Bonnat à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

Ses envois au Salon des artistes français sont remarqués: il y obtient une médaille de troisième classe en 1906; en 1908, il présente un tableau de vastes dimensions représentant « Abisag devant le Roi David » où l’influence de l’École se fait sentir, dans la composition autant que dans le choix du sujet. Au Salon de 1909, avec le tableau L’enfant à la crinoline, Auguste Desch renouvelle complètement sa manière; il rompt résolument avec l’académisme. L’enfant à la crinoline sera exposé à la Panama-Pacific International Exposition, à San Francisco en 1915.

ll gagne une bourse de voyage lui offrant de se rendre pour étude en Italie et au Tyrol où il réalise les dessins qui feront à son retour partie d’une exposition personnelle à la Galerie Georges Petit.

Durant la première guerre mondiale: avec la découverte de la peinture de camouflage par Louis Guingot, artiste de l’École de Nancy, et par Eugène J.B. Corbin, l’art du camouflage devient une discipline militaire à part entière, La création de sections de camouflage permet à de nombreux artistes auxquels la profession ne destinait pas un rôle particulier dans la guerre de mettre leur talent au service de la France . C’est le cas de Lucien-Victor Guirand de Scevola, André Dunoyer de Segonzac, Jean-Louis Forain, Henri Royer et Auguste Desch, ce dernier dirigeant un temps l’équipe de camoufleurs installée dans l’arsenal de Toul.

Auguste Desch demeure ensuite en Lorraine, s’installant à Laxou.

Auguste Desch ami de Jacques Majorelle, de Victor Prouvé et du mécène Eugène J.B. Corbin, estle plus heureusement intégré dans la sphère de l’École de Nancy. Il a su garder sa place dans le cercle des artistes lorrains reconnus .

Auguste Desch meurt à Laxou (où une rue porte aujourd’hui son nom) en 1924 et repose au cimetière de Préville à Nancy.

Le musée de l’école de Nancy possède plusieurs de ses ébauches violemment colorées et un pastel digne de Toulouse Lautrec (« Préparatif du bal »).. celui des Beaux-arts une maternité de 1906 et plusieurs toiles de plage et de bord de mer bord de mer animés de silhouettes en taches fauves.

Musées

• Épinal, musée départemental des Vosges : Le Ponton, huile sur toile.

• Nancy, Musée des Beaux-Arts ; Musée de l’École de Nancy :

• Rouen, musée des Beaux-Arts

Expositions personnelles

• Galerie Georges Petit, Paris, vers 1911.

Expositions collectives

• Salon de Nancy, à partir de 1896.

• Salon des artistes français, sociétaire en 1901.

• Exposition universelle de 1915, San Francisco.

• Impressionnisme en Lorraine, musée des Beaux-Arts de Nancy, 1975.

Bibliographie

•Etienne Prouvé et Sylvie Teitgen « Auguste-Théodore DESCH » 2003

Harcos « Peintres et graveurs lorrains »

• Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, tome 2, Les éditions de l’amateur, 1982.

• Ladislas Harcos, Peintres et graveurs lorrains, 1833-1980, Éditions Harcos, 1991.

• Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les éditions de l’amateur, 1996.

• André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Éditions André Roussard, 1999.

• Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.

• Véronique Menault-Mirande (préface d’André Rossinot), Auguste-Théodore Desch (1877-1924), Nancy, Impressions Publilor, 2003.

• Georges Sadoul, « Mort du peintre Auguste Desch », Le Pays lorrain, no 212, août 1924.

• R.-L. Martin (dir.), « En souvenir d’Auguste Desch », Le Pays lorrain, no 213, septembre 1924.

• Colette Bardin, Auguste Desch retrouvé, mémoire de maîtrise en histoire de l’art, université Nancy II, 1971.

Sources :

http://artlorrain.com/auguste-théodore-desch

https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Desch#Vente_publique