Né à Marseille, décède à Paris. Peintre français
Sur les bords de l’Aar aux alentours de Interlaken, canton de Berne, Suisse
Huile sur toile
Signée en bas à droite
Situé au dos sur le châssis
VENDU
Dimensions : 59,5 x 73 cm
Avec cadre : 77,5 x 92,5 cm
Sa peinture, sincère et délicate, traduit le motif avec fidélité. Par la précision de son dessin et la clarté de sa composition, il est rattaché au mouvement classique d’ordonnance romantique, de par les anecdotes qui animent ses toiles et l’atmosphère rêveuse et idyllique qu’il restitue.
Ici, il représente la Suisse avec élégance. Le paysage est détaillé : la lumière, diffuse, projète ses rayons sur les toits de chaume et les cheminées de brique de rose, de bleu et de jaune. Le village de pêcheurs est filtré par son regard, il représente une atmosphère bucolique, presque hors du temps. Au premier plan, les pêcheurs tirent leur filet.
En bas à droite du tableau, un panier de linge, posé avec nonchalance, attire le regard. L’eau calme serpente jusque vers le fond de la toile, et ouvre le regard sur les montagnes majestueuses de l’arrière plan.
Peintre et lithographe, Isidore Dagnan est élève à l’école des Beaux-Arts de Marseille. Après ses études, il perfectionne sa technique lorsqu’il séjourne à Rome.
En 1819, il expose au Salon pour la première fois. Par la suite, il réitère ses envois durant un demi-siècle ; il y sera plusieurs fois récompensé.
Isidore Dagnan est un peintre voyageur. Chaque déplacement est prétexte à exercer son regard et à travailler sa peinture ; il rapporte toujours de nombreuses toiles – des paysages – de chacun de ses séjours.
Il a représenté La Suisse, Marseille et le littoral français, Le Vaucluse, Avignon, Paris, Fontainebleau, Compiègne, La Bretagne et les bords de Loire.
Musées :
. À Paris : Musée Carnavalet, musée du palais de Fontainebleau, Cnap centre national des arts plastiques
. En France : musée des beaux-arts de Grenoble, musée national Magnin de Dijon, musée d’Art et d’Histoire de Lisieux, musée Goya de Castres, musée des beaux-arts d’Angers, musée des beaux-art de Valenciennes, Avignon, Montpellier, Narbonne
Bibliographie :
. Chantal Georgel, « 1848, la République et l’Art Vivant », Paris, Fayard/RMN, 1998, p. 181
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