Maurice SAVIN (1894 -1973)
Un nu de femme, circa 1920 par Maurice Savin, une oeuvre intemporelle, sculpturale empreinte d’une grande poésie.
Huile sur toile
Signée en bas à droite
Dimensions : 81 x 65 cm
Avec cadre : 93 x 110 cm
vendu
Un nu de femme poétique et onirique
Le traitement du visage nous suggère le rêve. Sa palette est restreinte. L’épurement du décor, où murs et lit se confondent, met en valeur ce corps de femme comme en lévitation, telle une sculpture d’une vénus paléolithique.
Une oeuvre aux accents cubistes et symbolistes
Cette toile des années 1918-1920 aux accents cubistes et symbolistes peut être rapprochée des oeuvres des artistes de l’école de Montparnasse tels Modigliani, Kisling et d’une façon plus éloignée des femmes endormies d’Odilon Redon.
Bibliographie
Maurice Savin, originaire de la Drôme, est un artiste d’une grande sensibilité et d’une poésie très personnelle .
Après des études à Valence, il entre à l’école des Arts Décoratifs de Paris. Savin est un artiste complet, il exerce ses talents dans une diversité de moyens d’expressions artistiques tels que la céramique, la tapisserie(un passage par la Manufacture de Sèvres), le vitrail, la décoration murale de bâtiments publics ou privés(décoration murale pour la mairie de Montélimar en 1936 ), et la gravure. Mais jamais il ne délaisse la peinture pure.
Son iconographie caractérisée par une forte présence de scènes de genre de campagnes, de travaux saisonniers des champs ou des vergers, mais aussi des nus féminins.
Dans son premier atelier, au Champ de Mars, il s’astreint déjà à une grande discipline, cherche à épurer sa palette pour ne retenir que les six à sept couleurs qu’il travaille et obtenir la « couleur lumière » qui inonde ses toiles à venir.Très vite, ses huiles sur toile se vendent bien. Les galeries parisiennes l’expose. Sa toute première exposition a lieu en 1921. Il expose régulièrement aux salons officielsDe nombreux prix, jusqu’à la Légion d’Honneur ponctueront ensuite, une carrière artistique mené avec perspicacité et ténacité.
De son vivant, malgré sa discrétion légendaire, de Grandes rétrospectives sont organisées au Musée de Valence (1955) et au Palais de la Méditerranée à Nice (1969), tandis que le Musée d’Art Moderne de Paris lui rend un hommage posthume en 1979. Et si quelques monographies sont consacrées à son œuvre, ses admirateurs regrettent, qu’elles ne lui aient pas encore permis de trouver sa juste place, dans l’histoire de l’art du XXième siècle.
Collections publiques
• Décoration murale de l’escalier d’honneur de la mairie de Montélimar . (Drôme)
• « La spiaggia a Sestri » 1952 prix de la citè de Sestri Levante (Italy)
Musées
• Paris, Le Petit Palais, le Musée d’Art Moderne
• Grenoble, Sèvres
•A l’international:
Stockholm, Göteborg, Faenza, Le Caire, Lausanne, Londres…
Sources
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Savin
https://www.expertisez.com/magazine/maurice-savin-bonnard-drome
https://www.docantic.com/fr/page/93/maurice-savin-1894-1973-biographie
