Gen Paul

La partie de jacquet, vers 1927-1928
Huile sur toile
Signée et titrée au dos « La partie de jacquet »
Dimensions : 81 x 65 cm
Prix : sur demande

« La partie de Jacquet », une œuvre saisissante et pleine de vie d’Eugène GEN PAUL circa 1927-1928

Ce tableau captivant dépeint une scène de jeu de jacquet entre deux personnes, un homme et une femme. La femme est assise à l’arrière-plan, tandis que l’on voit les mains et la tête de l’homme au premier plan. Les coups de pinceau énergiques et les couleurs vives de Gen Paul insufflent une énergie contagieuse à cette scène du quotidien. Les personnages sont représentés de manière abstraite, ce qui confère au tableau une sensation de modernité et de dynamisme.
« La partie de Jacquet » est un témoignage du talent indéniable de Gen Paul.

Bibliographie

Eugène Paul est né rue Lepic, au cœur de Montmartre. Sa mère était brodeuse et son père, musicien de café. Il commence à peindre dès son plus jeune âge. Son apprentissage est original : en tant qu’apprenti décorateur d’intérieur, il regarde autour de lui dans les riches appartements.

Passionné de peinture et avide de connaissance, il observe les œuvres rassemblées par les amateurs d’art, là où son travail l’a emmené. En outre, il se familiarise avec l’anatomie humaine en apprenant à connaître les chirurgiens et en les accompagnant dans les salles d’opération. Il complète sa formation durant les quelques années qu’il fréquente l’école des Beaux-Arts de Paris.

En 1913, il se porte volontaire pour le front et est blessé. Un an plus tard, une deuxième blessure entraîne l’amputation de sa jambe droite. De retour à Paris en 1916, il commence à peindre. Sa première peinture à l’huile – le Moulin de la Galette vu de sa fenêtre – date de 1916. Dès lors, Eugène Paul débute sa carrière d’artiste peintre. Il représente de nombreuses vues de Paris pour satisfaire la demande.  

Il signe pour la première fois une toile « GEN-PAUL » en 1918. En 1920, il expose au Salon d’Automne, et reste fidèle à cette institution, ainsi qu’au Salon des Indépendants. Il voyage en Espagne et se confronte aux chefs-d’œuvres des maîtres : Goya, le Greco, Velasquez… À son retour, il utilise le noir encore davantage dans ses compositions.

Sa première exposition personnelle a lieu à la Galerie Bing en 1926. Il illustre plusieurs livres de Céline, notamment Voyage au bout de la nuit et Mort au crédit en 1942. Il réalise des gravures, dont certaines ont été publiées dans un recueil intitulé Vues de Montmartre.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il se rend fréquemment aux États-Unis et à New York. À l’époque, il est gradé du titre de général. En 1952, la galerie Drouant-David de Paris lui consacre une rétrospective.

Outre les manifestations annuelles de la scène artistique parisienne (les Salons), Gen Paul n’expose qu’exceptionnellement. En effet, l’artiste refuse de travailler avec des galeries, il ne dépend d’aucune d’elles. À la fin de sa vie, il voyage fréquemment en France et en Espagne.  

Musées :

Les expositions collectives posthumes incluent :

. Galerie Roussard, Paris (1999)

. Galerie Roussard, Paris (2002)

Gen-Paul est exposé en France,

. À Paris : Centre national des arts plastiques ; Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ; musée national d’art moderne – Centre Pompidou ; musée Bourdelle

. En province : Les Abattoirs, Toulouse