Alexander ROBINSON (1867 – 1952)

Une peinture de 1908 de l’artiste américain Alexander Robinson représentant une femme aux perroquets. Une oeuvre en mouvement, aux formes géométriques et aux couleurs chatoyantes d’une grande modernité.

Huile sur toile
Signée en bas au milieu
Datée 1908 et monogrammée en bas à droite
Dimensions: 100 x 80 cm
Avec cadre : 118 x 98 cm
Prix: 15 000 euros

Le perroquet en peinture, un animal symbolique

Son image a inspiré de nombreux artistes. Déjà connu dans l’antiquité, l’animal était tenu en grande considération par sa capacité à répéter les paroles. On retrouve le perroquet associé à des sujets tels que l’Annonciation, le paradis ou les Vierges à l’enfant car il savait prononcer la parole « Ave ». Le perroquet symbole de pureté et d’innocence, apparait également dans les portraits de couples dans la peinture  de l’école du Nord du 15ème au 17 ème siècle. Il est l’ attribut de l’épouse.
Enfin, l’animal exotique, le perroquet peut être représenté du fait de sa rareté et de son prix, comme un indicateur de statut social. Celui qui possède un perroquet, appartient à la classe sociale la plus aisée. Des peintres plus moderne comme Manet, la femme au perroquet, 1866 ou Frida Kahlo, dans son autoportrait aux perroquets, l’ont mis en scène.

Une oeuvre en mouvement aux formes géométriques et aux couleurs chatoyantes 

Alexander Robinson compose avec beaucoup de dextérité une mosaïque de couleurs et de formes enchevêtrées. Il nous transporte dans son univers pictural flamboyant : une femme en robe et foulard colorés, trois perroquets aux plumages éclatants, un bouquet de fleurs se détachent sur un fond aux motifs complexes.
On ne sait plus très bien dans quel sens regarder la peinture. La composition semble morcelée comme si des éclats de verre jaillissaient de toutes parts. L’œuvre aux formes géométriques et aux couleurs chatoyantes est dynamique et vivante. 

Biographie

Né à Portsmouth,dans l’État du New Hampshire au nord-est des États-Unis.
Alexander Robinson étudie dans le Massachusetts au Lowell Institute avant de se rendre à Paris et de s’inscrire à l’Académie Julian sous la direction d’Henri-Lucien Doucet et de Jean-Joseph Benjamin-Constant.
Il expose aux salons des Indépendants, d’Automne et des Tuileries. Il figura aussi dans des expositions à Gand, Bruxelles, New York et Londres.
Alexander Robinson est particulièrement attiré par l’aquarelle et, de retour aux États-Unis, il rejoint plusieurs associations artistiques, dont le New York Water Color Club, le Philadelphia Water Color Club et le Chicago Water Color Club, ainsi que l’American Water Color Society et le Salmagundi Club. Robinson maintient ses liens avec l’Europe en adhérant à la Société nationale des aquarellistes et au United Arts Club de Londres, entre autres, et voyage souvent en Belgique et à Venise, où la peinture à la détrempe Santa Maria della Salute de l’île de la Giudecca a été réalisée en 1907.  En octobre 1911, le Detroit Museum of Art a organisé une exposition de plus de cinquante peintures de l’artiste. Parmi les autres lieux d’exposition, citons le Boston Art Club, la Pennsylvania Academy et l’Art Institute of Chicago. Il a donné des cours à Venise, en Belgique et en Hollande.

Bibliographie

• Who Was Who in American Art, 1999; Detroit Area Library Network website, www.dalneb.lib.mi.us.

• Benezit

Musées

• Ixelles, Belgique

• Musée de la Nouvelle Orléans

• Académie des Beaux arts de philadelphia

• Toledo, Ohio

Source

https://www.vosegalleries.com/artists/alexander-charles-robinson