Ángel Zárraga

La garçonne, 1926
Dessin à l’encre bleue sur papier
Signé et daté de la main de l’artiste
Dimensions avec cadre : 49 x 48 cm
Prix : 2900 euros

Ángel Zárraga est issu d’une famille aisée de la bourgeoisie mexicaine. Il se forme aux Beaux-Arts de Mexico avant de partir à Bruxelles, Madrid, Tolède et Florence. Il s’installe à Paris en 1904 et débute au Salon d’Automne de 1911. Le peintre s’intéresse à l’apport formel du cubisme. Fin portraitiste, il représente son épouse, et les peintres, dont Pierre Bonnard (Centre Pompidou).

Son dessin se rapproche de la leçon du Symbolisme et de l’Art déco. Il dépeint des paysages et des scènes de baignades, des nus féminins. Soucieux de se détacher des mouvements d’avant-gardes, il ne rejoint aucun courant de pensée du début du siècle. Zárraga réalise de nombreuses fresques pour les demeures des notables. L’ambassade du Mexique à Paris lui commande un cycle de fresques, elles constitueront son grand-œuvre. Il représente allégoriquement l’histoire du Mexique, son amitié pour la France et son rêve de fraternité universelle.

Du Mexique, Zarraga conserve une sensibilité au mystique, présent dans le folklore mexicain. Le peintre est à Paris au moment de la révolution mexicaine ; il ne connaîtra que le Paris des années folles, emblème de toutes les libertés. « La garçonne » illustre le Paris de ce temps. Les femmes se coupent les cheveux et raccourcissent leurs robes alors que les peintres les parent et les colorent du style décoratif.

Bibliographie :

• « Ángel Zárraga », Oxford Art Online.

Musée :

• À Paris, Centre Pompidou

• Dernière exposition : « Ángel Zárraga » Mexico (Mexique), Museo del Palacio de Bellas Artes, du 01 mai 2014 au 27 juillet 2014.