Casimir Reymond

Vue d’Aix-en-Provence, daté de 1937
Huile sur panneau
Signée et datée en bas à droite
Inscription au dos : « Aix, vue de l’atelier Cézanne » ; « Mme Mazella ».
Dimensions : 49,5 x 73 cm
Avec cadre : 72 x 95 cm

Une vue du cap d’Antibes circa 1880 par le peintre de l’école de Barbizon, Henri Joseph Harpignies. Un tableau lumineux, contrasté et à la touche impressionniste.

Huile sur toile

Dimensions : 46 x 38 cm

Avec cadre : 68 x 57 cm

Vendu

Le Cap d’Antibes, côte méditerranéenne.

Henri Joseph Harpignies a fait de nombreux séjours à Antibes sur la côte méditerranéenne et a représenté à plusieurs reprises ce paysage d’exception; une région où tout est immuable : soleil, lumière, arbres à feuilles persistantes.

Ses vues de la côte d’Azur dans lesquelles transparaissent une recherche de la luminosité et où s’affirme une grande liberté d’exécution figurent parmi ses œuvres les plus réussies. A partir de 1878, Harpignies partage son temps entre la côte d’Azur l’hiver et Saint-Privé durant l’été.

Une prise de vue à travers les arbres .

A l’image de l’Estaque vu à travers les pins de Paul Cézanne, c’est à travers la frondaison de deux arbres, son sujet de prédilection, que l’on découvre le Cap d’Antibes, la mer miroitante, la vielle ville, le fort carré et les montagnes du Mercantour dans le lointain.

Comme à travers un rideau de verdure, le peintre a parfaitement su capter la beauté des lieux et sa lumière particulière.

Biographie

« le Michel-Ange des arbres et des campagnes paisibles » Anatole France

Henri Joseph Harpignies né à Valenciennes (Nord) et mort à Saint-Privé (Yonne) est un peintre paysagiste, aquarelliste et graveur français de l’École de Barbizon.

Edmond Bénard, Henri Harpignies dans son atelier, New York, Frick Collection.

Les parents d’Henri Joseph Harpignies le destinent à une carrière commerciale, mais sa détermination à devenir artiste peintre les amènent à l’autoriser à entrer dans l’atelier de Jean Achard à Paris en 1846. Après deux ans de formation, il part voyager en Italie.

De retour en France en 1850, Henri Harpignies se consacre à des bambochades enfantines en milieu paysager et rejoint Corot et l’École de Barbizon dont il subit l’influence. Liés d’amitié, les deux artistes effectuent ensemble un voyage en Italie en 1860.

En 1859, il collabore à la décoration de la salle du personnel de l’hôpital de la Charité de Paris, partiellement reconstruite au musée de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris.

À son retour d’Italie en 1861, il obtient son premier succès au Salon. Il expose ensuite régulièrement au Salon. En 1866, il reçoit sa première médaille pour Le Soir dans la campagne de Rome, acquis par l’État.

Au cours de sa très longue carrière, Henri Harpignies peint un grand nombre d’œuvres à Hérisson dans le Bourbonnais, ainsi que dans le Nivernais et en Auvergne. Il réalise des œuvres décoratives pour l’Opéra de Paris, dont le panneau du Val d’Égrie, qu’il expose au Salon en 1870. Il était ami de Léon Bonnat qui fit par deux fois son portrait en 1889 (musée des Beaux-Arts de Valenciennes et Petit Palais à Paris).

Il peint les vitraux du château de Trousse-Barrière à Briare en 1895. En 1898, il est nommé Rosati d’honneur.

Il sera à de nombreuses reprises récompensé.

Médailles au Salon de Paris en 1866, en 1868 et en 1869, puis il devient hors-concours. Médaille de deuxième classe (d’argent) à l’Exposition universelle de 1878. Médaille d’honneur en 1897 pour Solitude et Bords du Rhône.

En 1875, il est nommé chevalier, puis promu officier (1883), élevé au grade de commandeur (1901) puis de grand officier (1911) de l’ordre national de la Légion d’honneur.

Il est inhumé dans le cimetière de Saint-Privé (Yonne).

Bibliographie

• Dictionnaire Bénézit.

• Dictionnaire des peintres paysagiste français au XIXème- L Harembourg

• La France illustrée, no 1176, 12 juin 1897, p. 24.

• Société des artistes français, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture…, Salon de 1897.

• Henri Harpignies 1819 1916. Peindre la nature, [catalogue d’exposition], Cosne-Cours-sur-Loire, Musée de la Loire, 2016, 51 p.

• Elric (dessin) et François Darnaudet (scénario), Harpignies, Paquet, 2014.

Musées

France

• Paris, Le Louvre ; Petit Palais

• Lille, palais des Beaux-Arts : Vue prise à Moncel-sur-Seille (Meurthe-et-Moselle), vers 1868

États-Unis

• New York, Metropolitan Museum of Art: Paysage avec une ville au loin

• Tulsa, Philbrook Museum of Art : Pont ferroviaire sur la Briare.

• Washington, National Gallery of Art : Paysage en Auvergne.

Canada

• Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal : Clair de lune (1889)

• Québec, Musée national des Beaux-Arts du Québec : Paysage

Argentine

• Buenos Aires, musée national des Beaux-Arts : Le Canal de Briare.

Source

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Harpignies

https://www.persee.fr/doc/rnord_0035-2624_1992_num_74_297_4768

Peintre et sculpteur, originaire de Vaulion, dans le Jura vaudois, Casimir Reymond étudie à l’école des beaux-arts de Genève.
On lui doit une sculpture de Marie à l’église Saint-Paul (Haute-Vienne). Nombre de ses sculptures ornent la ville de Lausanne.
Il séjourne à Paris de 1929 à 1932 où il participe à plusieurs expositions parisiennes.

Le peintre reçoit le Prix Wilhelm Gimmi en 1969, peu avant son décès.

Dès 1932, il enseigne à l’école cantonale de dessin et d’art appliqué de Lausanne, qu’il dirige entre 1933 et 1934, et de 1945 à 1955.

Musées :

• Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, musée des beaux-arts de Lausanne.

Bibliographie:

Edith Carey dir., Casimir Reymond, 1893-1969. Sa vie et son œuvre, Infolio, Gollion, 2010

• Jordan, Casimir Reymond, sculpteur, 1893-1969, 1974

• Jean-Paul Berger, Deux siècles en rouge et vert, Belles-Lettres de Lausanne, 1806-2006, p. 110-111